Vous êtes titulaire d’un véhicule immatriculé en Suisse, mais ce n’était pas vous au volant lors d’un trajet à l’étranger. Pourtant, vous recevez une amende à votre nom, par exemple d’Autriche. Êtes-vous obligé·e de la payer ? Que faire dans ce cas ?
À l’étranger, c’est souvent le titulaire du véhicule qui est contacté – même s’il n’était pas au volant.
Vous pouvez transmettre la responsabilité à la vraie personne au volant en communiquant ses coordonnées aux autorités étrangères.
Ignorer une amende peut entraîner des frais supplémentaires, des poursuites en Suisse ou des problèmes à la frontière.
Lorsque qu’une infraction routière est constatée à l’étranger (par exemple en Autriche) via une caméra, les autorités recherchent le propriétaire du véhicule à partir de la plaque. Comme le véhicule est immatriculé en Suisse, elles obtiennent votre adresse par voie officielle et vous envoient l’amende, même si ce n’était pas vous au volant.
Contrairement à la Suisse, où la responsabilité incombe au conducteur ou à la conductrice, certains pays comme l’Autriche s’adressent d’abord au titulaire si la personne au volant n’a pas pu être identifiée sur place.
Ce n’est pas parce que l’amende est à votre nom que vous êtes automatiquement responsable. Vous devez informer les autorités étrangères de l’identité de la personne qui conduisait réellement :
Une fois ces informations communiquées, la responsabilité est transférée à la bonne personne. L’autorité poursuivra alors la procédure avec elle.
Si vous avez payé l’amende vous-même (par facilité ou faute d’alternative), vous avez un droit civil de recours contre la personne qui conduisait réellement – par exemple au titre d’un enrichissement illégitime. S’il n’y a pas de coopération, un recours en justice est possible, bien que complexe.
Vous recevez une amende d’un pays étranger alors que ce n’était pas vous au volant ? Réagissez rapidement et informez correctement les autorités. Cela vous évite des complications et des frais inutiles. En cas de doute, nous vous aidons à formuler une réponse adaptée ou à faire valoir vos droits.
Publié le 29 septembre 2016